Depuis le lancement de ce blog, vous avez été plusieurs à me demander un article pour savoir comment prendre confiance en soi. Bien que cela soit un peu le thème central de mon site, je me voyais mal rédiger un article intitulé ainsi, vu qu’il s’agit d’un sujet tellement vaste… qui nécessite davantage un examen personnalisé, chacun de vous ayant des blocages qui vous sont propres. Autant dans un coaching, cela se fait très facilement, autant dans un article comme celui-ci, que pourrais-je bien avoir à vous dire sur ce thème, qui pourrait s’appliquer à tout le monde ? Aller, je me lance…
Déjà, je dirais que l’on a confiance en soi lorsque le soi est construit, justement. C’est-à-dire quand dans votre réalité interne, vous avez accueilli complètement votre « petite voix intérieure ». Et comme Neale Walsch nous l’a joliment dit, « cette petite voix intérieure, c’est ce qui devient votre propre conversation avec Dieu » (ou avec l’univers, ou autre, appelez-le comme vous voulez).
A partir du moment où c’est cette petite voix qui s’exprime en vous, la question de la confiance en vous ne se pose plus. Vous avez confiance en vous quand vous êtes vous, quand le vrai vous est présent. Pas un vous inventé, lequel ne vous procurerait qu’une illusion de confiance en vous car ce soi factice aurait besoin en permanence d’être validé, complimenté, alimenté par des succès quelconques pour continuer d’exister, mais s’effondrerait dès que les choses ne tournent pas comme vous le souhaitez. Le vrai vous, lui, n’a besoin de rien, pour être vous. Et c’est à travers cette petite voix intérieure qu’il s’exprime…
Cette petite voix a toujours été là, vous l’avez toujours ressentie. Même dans les moments où vous avez fait des erreurs et où apparemment vous avez été mal guidé : si vous êtes totalement honnête avec vous-même, je sais que vous l’aviez entendue, cette petite voix, et qu’elle avait raison, qu’elle vous avez prévenu que vous preniez la mauvaise direction, même si vous ne lui avez pas laissé le dernier mot. Cette petite voix vous parle encore, là maintenant, pendant que vous lisez cet article, elle glisse des mots entre les miens dans votre esprit, et je ne vous en voudrais pas si vous arrêtez de me lire pour l’écouter, son message est bien plus important que le mien…
Cette petite voix, quelque part, c’est votre âme, mais vous êtes libre de l’appeler comme vous le souhaitez. Le tout est que, sachant qu’elle existe et que vous l’entendez, vous décidiez de la reconnaître pleinement. Cette petite voix, il y a juste à l’accueillir, et il ne tient qu’à vous de faire en sorte qu’à partir d’aujourd’hui, cette petite voix intérieure et votre voix extérieure ne fassent plus qu’une.
Si vous n’écoutez pas votre petite voix intérieure, alors c’est qu’inévitablement, vous en écoutez d’autres… Dans ce cas de figure, soit vous laissez parler les autres à votre place, soit vous laissez parler votre passé, qui ainsi se répète et contamine votre présent. Et dans un cas comme dans l’autre, je sais que cela vous énerve de vous en rendre compte, de devoir admettre que les autres volent ainsi la vie qui est la votre, n’est-ce pas ? Et il y a de quoi ! C’est ce qu’un certain Sadhguru définissait tout bonnement comme de l’esclavage : au fond, tout ce que vous expérimentez de la vie, vous l’expérimentez dans votre esprit, alors si quelqu’un d’autre que vous a le pouvoir de décider ce qu’il se passe dans votre esprit, n’est-ce pas l’une des pires formes d’esclavage qui soit ?
Pour vous sortir de cette situation, il va donc falloir donner la parole à cette petite voix intérieure. Dans la présentation de mon offre de coaching, je parle du fait de donner un mégaphone à cette petite voix, afin de faire taire toutes les autres. Les autres voix dans votre tête s’expriment parce que vous les laissez prendre cette place, en renonçant à votre propre pouvoir de décision et parce que vous ne vous sentez pas compétent ou légitime à être juge de votre réalité. A partir du moment où vous laissez cette petite voix s’exprimer, c’est vous qui faites les règles dans votre réalité. Ça a l’air cool, hein ? Parfait. Et il est temps maintenant d’arriver à la véritable question à laquelle répondre dans cet article : comment on fait ?
Je ne vais pas vous mentir, ça ne se fait pas un claquement de doigt… Enfin, quelque part, si, mais cela peut prendre des années de travail sur soi pour en arriver à ce moment où tout bascule en un claquement de doigt, à ce moment où vous agissez enfin uniquement en fonction de ce que vous savez, vous, être vrai.
1) Pour commencer, faites le point sur ces questions : si vous faisiez abstraction de tout ce que les autres vous disent (moi le premier) et de tous les concepts qu’on vous a inculqués, que penseriez-vous ? Sans ce parent qui vous a tellement écrasé ou sans cet(te) ex qui vous a anéanti, qui seriez-vous ? (Certes, sans eux vous n’auriez pas autant d’expérience, expérience qui fait de vous ce que vous êtes, mais en même temps, tant que les voix de ces personnes parlent plus fort que la votre, c’est bien que la leçon qu’ils devaient vous apprendre n’est pas apprise). Quelle partie de vous qui s’est fermée s’exprimerait encore sans cet événement traumatisant ?
2) Ensuite, faites une liste de toutes les pensées que vous pouvez avoir dans la journée vis-à-vis d’un thème en particulier dans lequel vous souhaitez du changement. Votre image de vous, votre travail, votre vie amoureuse, peu importe… Normalement vous devriez écrire tout un tas de pensées contradictoires, des plus optimistes aux plus pessimistes, car s’il n’y avait pas de contradictions vous parleriez d’une seule voix et vous n’auriez pas besoin de cet exercice. Ensuite, classez ces idées selon la « voix » à laquelle vous les associez, car vous verrez que beaucoup d’entre elles iront ensemble. Quand ce classement sera réalisé, vous n’aurez aucune difficulté à identifier celle qui est votre petite voix intérieure, et celle-ci ne pourra plus être ignorée maintenant qu’elle est écrite. A partir de là, ne suivez que celle-ci.
3) Enfin, l’étape la plus difficile dans ce travail d’introspection, vous allez avoir des émotions à conscientiser et à affronter. Cela peut-être douloureux, je le conçois, mais la lumière que vous recherchez se trouve derrière cette part d’ombre. Cela fait partie du processus, laissez sortir, simplement… vous serez surpris de la justesse de ce que vous pourrez avoir à exprimer dans de tels moments.
Voilà déjà ce que je peux vous donner comme premières clés pour véritablement gagner en confiance en vous de manière pérenne. Maintenant que j’ai dit cela, il y a une objection que je vous entends déjà formuler de l’autre côté de votre écran… Pour être déjà passé par là, je sais qu’en cours de route, vous risquez d’être découragé, en vous disant que cette petite voix est trop faible, et que le brouhaha extérieur est trop fort…
Cela me fait penser à ce fameux moment dans les films dans lesquels le héro a enduré, enduré, enduré… et que complètement découragé, sans le savoir, il arrive au moment où la bataille prend fin et où les portes du paradis s’ouvrent enfin pour lui. Aujourd’hui en cet instant, pendant que vous lisez ces lignes, vous en êtes peut-être là… Et pour que tout lâche, il vous suffit de vous rendre compte d’une chose, de croire en la promesse que la vie porte en elle, de vous souvenir de la promesse originelle qui a été faite à votre âme : la promesse que l’univers doit répondre à ce qui fait le plus vibrer votre âme, laquelle ne peut désirer une paix qui n’existerait pas.
L’univers fonctionne avec un code. Ce code auquel il répond, c’est une sorte de mélodie : c’est votre mélodie intérieure. C’est la vibration que vous avez en vous depuis toujours, qui est vraiment la votre, dénuée de toute altération ou tout conditionnement, et lorsque vous l’avez retrouvée et que vous vibrez cette partition originelle qu’il y a en vous… la vie n’a pas le choix que de danser avec vous. Et vous le savez déjà… Etes-vous enfin prêt à l’admettre ? Pas avec la tête mais avec le cœur ?
Oh, une dernière chose… pour tous ceux parmi vous qui éprouvez de la culpabilité à être vous, à cause de vos erreurs passées… On vous a déjà dit que vous étiez trop sévère avec vous-même et que vous devriez vous pardonner vos erreurs ? Oui ? Tant mieux. Parce que si on vous l’a dit, c’est que c’est vrai. Alors je vous le redis encore : vous êtes pardonné de toutes vos erreurs du passé. C’est bon, le message est passé ? C’est clair maintenant ? Si on vous a déjà rabâché ce message, c’est que c’est ce que la vie elle-même souhaite pour vous, alors inutile d’entretenir cette culpabilité plus longtemps. D’autres que vous ont sûrement fait pire, et vous sentir coupable ne fait que maintenir ce passé dans le présent. Vous imaginez la liberté que vous auriez, avec vos épaules délivrées de ce fardeau pour la première fois ? Alors autorisez-vous à le ressentir, car je suis sûr que votre petite voix est d’accord avec moi…
J’espère que cet article vous a été utile. Et si vous avez besoin d’un petit coup de pouce en plus… écrivez-moi 🙂